La vieille ville s’étale langoureusement dans les bras de la Lauter et tout ici rappelle son glorieux passé et surtout ses belles armoiries rouges et blanches qui rappellent l’origine de son nom.

The Pandemonium Group vous propose d’y séjourner et, à défaut de pouvoir y aller, découvrez la virtuellement.

Géographie

Wissembourg est situé à la partie la plus septentrionale de l’Alsace, à l’endroit où se rencontre France et Allemagne, à l’endroit où se rencontre collines et montagnes.

L’agriculture y est encore présente par ses immenses champs de blés sur les collines douces et par sa viticulture sur les pentes plus abruptes, à la lisière de la forêt.

Population : 7400 habitants.
Altitude : 158 m.

Histoire

L’histoire de Wissembourg est palpitante. Elle commence au VIIème siècle avec la construction d’une abbaye bénédictine que certains attribuent à Dagobert 1er. Le Domaine de l’Abbaye est vaste ce qui va lui permettre de se développer rapidement et elle entrera ainsi dans la Décapole au XIVème siècle.

La Décapole était, à l’époque médiévale, un groupement de ville qui comprenait Haguenau, Colmar, Mulhouse, Munster, Turckheim, Kaysersberg, Obernai, Sélestat, Rosheim et, bien entendu, Wissembourg. La Décapole, créée par Charles IV en 1354, disparut avec la Révolution Française.

C’est en 1648 qu’elle rejoignit le Royaume de France, après le Traité de Westphalie.

Stanislas Leszczynsky, roi détrôné de Pologne, s’exilera un moment dans la cité. Son hôtel, ancien collège est aujourd’hui une maison de repos. Le roi Stanislas laissera beaucoup de traces à Wissembourg et c’est sa fille, Marie Leszczynska, que Louis XV épousera.

Au XIIIème siècle, Wissembourg fut le théâtre d’un historique conte de fées, que je vous raconte ici...

Les fortifications médiévales furent consolidés en 1746. Ces fortifications étaient également protégées par quatre châteaux, dont il ne reste plus aujourd’hui, qu’une tour isolée. Wissembourg paya très cher pendant les guerres qui suivirent la Révolution Française de 1789 et au cours de la guerre de 1870, qui fut particulièrement désastreuse pour le nord de l’Alsace.

Cette ville, pleine de rêves et de fantaisies, fut le berceau de "l’Ami Fritz" d’Erckmann-Chatrian. Je ne pourrais terminer sans citer ce que me disait, hier encore, Hansi : "Je ne puis me promener dans les rues de Wissembourg, sans rencontrer les amis de Fritz Kobus, sans évoquer à chaque pas une scène, un décor du célèbre roman. Voici sur le quai l’ancienne belle maison où les Kobus habitent depuis des générations ; voici Katel, la vieille cuisinière revenant du marché ; voici Fritz Kobus lui même traversant la place pour aller à la brasserie où déjà l’attendent le grand Frédéric Schultz et le percepteur Hahn ; voici enfin dans cette étroite ruelle, courbé, appuyé sur sa canne, David Sichel, le chef couvert de son antique haut-de-forme. Et dans ce pays riant de prés et de forêts, on n’ira pas loin sans trouver la ferme de Meisenthal où habitent Suzel et le père Christel et l’on a le choix parmi les villages des environs pour situer la fête pendant laquelle Kobus invita Suzel à danser la valse d’honneur..."

Grands moments de l’année

La Pentecôte (40 jours après Pacques) est le moment le moment de l’année où il faut absolument se trouver à Wissembourg. C’est à cette période que la ville fait rejaillir ses anciennes traditions et que l’on y découvre le folklore de l’Outre Forêt et de toute l’Alsace. Cette fête date de 1841.

En 1995, près de 40 chars ont défilé dans un air de fêtes devant plusieurs milliers de personnes venus de loin pour y découvrir les anciens costumes, les anciennes traditions...

Le dimanche sont organisés des courses hippiques avec pari mutuel.

Trois jours de fête animent la ville, on y danse, on y mange, on y boit, on y aime.

Ces, désormais classiques, festivités se concluent par un feu d’artifice le soir du dernier jour.